"Mes peintures sont des instantanées d’un monde parallèle"
Ma bio
- Née en 1971 à Gênes, Italie
- a étudié à l’Académie des Beaux Arts de Gênes
- Depuis 2003 vit et travaille à Bar le Duc, Meuse

Artiste permanente à la Galerie STACKL’R
(Sedan-France)
Artiste permanente à la Galerie Duchoze RTR
(Rouen-France)
Artiste permanente à la Galerie Cecile Dufay
(Paris-France)
Artiste permanente à la 1821 Gallery and Studios
(Fresno-California-USA)
On dit de moi
Au-delà d’un incontestable esthétisme, la peinture de Ivana Minafra nous propose une exploration métaphysique et archétypale du rapport de l’humain à son environnement et un questionnement sociétale sur son lien à la vie urbaine. Avec des clins d’œil à ses compatriotes, les géniaux Morandi et surtout Cremonini avec qui elle partage la construction forte et les couleurs puissantes au chromatisme exacerbé. L’œuvre de Ivana promène son pinceau comme la plume de Moravia, Eco ou Calvino dans une figuration narrative ou l’humain à peine esquissé, silhouette fusionnelle à son environnement nous transmet dans sa gestuelle des intrigues qui nous questionnent sur le rôle du regard, du sujet et de notre condition humaine en général.
Alain Bozetti galeriste et historien de l’art
Trois fois rien…Une route, un bâtiment banal, un parking, une famille devant sa porte. La plupart du temps notre regard tombe sur ce qu’on regarde malgré soi, sans jamais l’observer réellement. Ivana Minafra en dévoile la beauté ou à tout le moins, l’incroyable force d’évocation. Est-ce le parking de notre supermarché dont on se souviendra, ou tel château visité à la hâte ? Doit-on considérer notre vie comme une parenthèse entre quelques bons moments ? Et, dans ce cas, sommes-nous, par notre propre inattention, déréalisés? Non seulement absorbés dans le virtuel, mais encore habitués à nous abstraire, la plupart du temps, de notre corps, notre espace, du monde réel et “vivant”, parce qu’enlaidi, endurci… Ivana Minafra regarde, elle, ce qui l’entoure au quotidien. Ce parking de la plage plus grand que la plage elle-même. L’équilibre très Bauhaus de cette station essence. Ces enfants au bord d’une piscine si irrémédiablement urbaine. Et ses couleurs apportent à ces scènes à peine esquissées la vie embellie des souvenirs. Enfants, nous savions encore nous laisser emporter par nos sensations, sans a priori. Minafra nous exhorte à retrouver cette faculté, sous peine de vivre sans exister.
CECILE DUFAY galeriste et commissaire d’exposition